La période de professionnalisation vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés au travers d’un parcours de formation individualisé, alternant enseignements théoriques et activité professionnelle.
La période de professionnalisation associe :
Les formations pouvant être suivies dans le cadre de la période de professionnalisation sont :
La période de professionnalisation s’adresse à tout salarié :
Le pourcentage de salariés simultanément absents au titre d’une période de professionnalisation ne peut pas, sauf accord de l’employeur, dépasser 2 % du nombre total de salariés de l’entreprise ou de l’établissement.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le bénéfice de la période de professionnalisation peut être différé, à l’initiative de l’employeur, lorsqu’il aboutit à l’absence simultanée d’au moins 2 salariés.
La période de professionnalisation est mise en œuvre :
Le salarié qui souhaite bénéficier d’une période de professionnalisation doit en faire la demande à son employeur de préférence par lettre recommandée avec avis de réception. S’il le souhaite, le salarié peut utiliser ses heures de formation inscrites sur son compte personnel de formation (CPF).
Chaque salarié bénéficiaire d’une période de professionnalisation doit suivre une formation d’une durée minimale de 70 heures réparties sur une période maximale de 12 mois.
Cette formation peut se dérouler pendant ou en dehors du temps de travail.
Cette durée minimale ne s’applique pas :
Les formations mises en œuvre pendant le temps de travail donnent lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié.
En revanche, lorsque la formation s’effectue en dehors du temps de travail, elle donne lieu au versement d’une rémunération spécifique dite allocation de formation. Cette allocation est versée par l’employeur.
Le salarié en formation continue à bénéficier de toutes les prestations de la Sécurité sociale (couverture maladie, accident du travail, notamment).
Le salarié en période de professionnalisation peut bénéficier de l’aide d’un tuteur choisi par l’employeur parmi les salariés qualifiés de l’entreprise.
Le salarié choisi pour être tuteur doit être volontaire et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 2 ans dans une qualification en lien avec l’objectif de professionnalisation visé.
Les missions du tuteur sont :